En queue de poisson

Série : Heu… *revient au chapitre 1* Ah oui, Gundam Wing  ^^ ;;;
Auteur : Shinia Marina VIVE LES VACAAAAAAAAAANCES !!!! ^0^
Genre : yaoï, garoutisation zarbi, OOC, surtout pour Trowa, Lime vers la fin du chapitre… enfin, y’a pire…
Couples : 4x3x4, 1x2x1, 5+Sally
E-mail : shinia_marina@hotmail.com
Disclaimers : Les 5 bô mecs sont pas à moi. Mais Ody et Belin sont MES profs. Et Nabil est mon petit lapinou à moi toute seule… enfin, accessoirement, Zissi l’adore et s’amuse avec… ^^ ;;;
Zissi : OUAIIIIIIIIS ^0^  Naaaaaaaaaabiiiiiiiiiiiiiil !!!!!!!! Reviens !!!!!!!!!!
Nabil : Ozkour !! Elle est zen format Rélénazezque !!

Chapitre 12 : Oz est zarrivé…

- Posez ce sabre. Ordonna le Lieutenant Noin d'un ton ferme sans quitter Wufei des yeux. Celui-ci risqua un coup d'oeil vers l'américain qui se tenait un peu en retrait, totalement immobile, le visage fermé et une expression très sérieuse dans son regard que le chinois ne voyait que trop rarement à son goût.
Wufei se détendit doucement et de manière visible pour leurs ennemis et se pencha avec précaution en avant pour poser son sabre au sol.
Le mouvement fut vif. Trop sans doute pour que le soldat le plus proche ne s'aperçoive que Wufei avait frappé avant de se rendre compte que son arme reposait au sol avec sa main. D'un second geste tout aussi rapide, il frappa le revolver d'un autre ozzis, l'arrachant des mains de son propriétaire en un crissement fort désagréable due aux frottements des deux aciers, et il plongea au sol, la balle que Noin lui réservait lui frôlant à peine l'épaule.
Un troisième homme s'écroula sans un cri, la gorge transpercée par une petite lame lancée par Duo, et l'américain s'élança contre une porte de bois à demi cachée derrière des caisses et des ballots de vêtements. Elle résista à peine une seconde à son épaule et Wufei s'élança à sa suite, ignorant les cris des soldats derrière qui se marchaient à moitié dessus en voulant les poursuivre, handicapés par leur nombre et l'étroitesse de  l'impasse.
- Qu'est-ce que ces putains de ozzis foutent ici !!?? S'exclama Duo en traversant les couloirs, sous les regards éberlué des habitants de la maison, surpris au dernier degré de cette intrusion chez eux. Cependant, la vision du sabre ensanglanté de Wufei les retint de poser une question indiscrète et ils s'écartèrent même pour leur laisser le passage.
Le chinois s'approcha avec précaution d'une fenêtre et jeta un coup d'oeil à l'extérieur, faisant la grimace.
- Ils ont encerclé le bâtiment. Fit-il en grinçant des dents et en se tournant vers Duo. Celui-ci montra le plafond du doigt en relevant les sourcils, et Wufei sourit en comprenant ce à quoi pensait l'américain.
Sans cesser de sourire il demanda aux occupants de la maison, rassemblés dans un coin de la pièce et restant prudemment silencieux:
- Pourriez-vous me dire où se trouve l'accès au toit le plus proche s'il vous plaît ?
 
Noin tapota légèrement du pied au sol, seul signe visible de son agacement, et dévissa le silencieux du canon de son arme qui lui faisait perdre bien trop de précision, quand un soldat revint vers elle :
- Le quartier est sous surveillance, Lieutenant. Déclara celui-ci tout en restant au garde à vous. Ils ne pourront pas passer sans que nous puissions les voir.
- Repos sergent. Je vous rappelle que vous êtes en civil. Le sergent reprit aussitôt une attitude moins guindée, baissant la tête pour cacher la rougeur de ses joues.
- Si je puis me permettre, Lieutenant. Reprit-il en baissant la voix. Le fait que Oz soit ici à l'insu des colonies ne nous facilite pas la tâche. Ne pouvons pas purement et simplement boucler la zone, et les civils pourraient nous gêner.
Noin soupira en regardant tout autour d'elle les gens, typés arabe pour la plupart, vaquer à leurs occupations, indifférents à leur présence ici. En paix, sans souci. La guerre paraissait si loin d'eux quand on voyait leur joie, la rumeur venant du marché quelques rues plus hautes ajoutant encore à l'ambiance vivante...
- Prenez simplement garde à ne pas faire de victimes parmi les civils, mais ne perdez pas de vue que c'est aux pilotes des Gundams que l'on a affaire, même s'ils ne sont que deux.
- Oui Lieutenant.
Le sergent allait retourner vers les différents chefs de groupe chargés d'encercler les deux Gundam boys, lorsque une ombre fugitive sur le mur près de lui attira son attention. Se demandant ce qui avait bien pu la provoquer, il leva le nez vers la voûte métallique de la colonie ; pour voir une créature ailée et verte s'éloigner sans bruit en planant, vers l'autre bout de la rue.
- Lieutenant ! S'exclama-t-il d'une voix coupée, incapable de faire le moindre mouvement. Noin se retourna vivement vers lui, suivit son regard, resta stupéfaite un instant avant de tendre son arme, de viser, et de tirer.
 
Wufei vacilla en retenant un cri de douleur lorsque la détonation d'un revolver sans silencieux retentit et résonna entre les parois de la colonie.
- Wu ? Fit Duo d'un ton inquiet, pendu au cou du dragon et pas vraiment désireux d'aller embrasser le béton vingt mètres plus bas.
- Mon aile... Réussit à articuler le chinois, et son passager tourna la tête pour voir la plus grande des ailes gauches transpercée d'un trou net et roux à la périphérie duquel perlaient de petites gouttes de sang.
- Shit !!!! Jura Duo. Fichons le camp et vite !!! Tu tiendras le coup ?
- Oui. Fit simplement Wufei d'un ton assez calme malgré tout, tout en s'inclinant un peu pour se mettre hors de vue des ozzis. Mais le mouvement imposa une plus grande force de résistance à l'aile dont la fine membrane se déchira sur une dizaine de centimètres jusqu'au bord et Duo sentit très nettement le chinois se crisper fortement, tout en mordant ses lèvres pour s'empêcher de hurler.
- Wufei !! Cria presque l'américain, un brin de panique transparaissant dans sa voie lorsqu’ils virèrent brusquement de bord, le dragon ne contrôlant plus sa trajectoire.
- HYYYYYYYYYYYYYYYEEEEEEEEEEEEE!!!!! On va s'écraser !!!! Brailla l'américain, ce qui eu pour unique effet, à part d'attirer l'attention sur eux, de manquer de briser les tympans de Wufei…
- Duo... Grogna celui-ci en sifflant d'un air vaguement ulcéré.
- Le canal... Je vais essayer de nous y envoyer...
Duo se calma un instant et tordit la tête vers l'arrière pour apercevoir le canal long et sinueux qui semblait traverser L4 de part en part. Il se souvint l'avoir traversé, à peine une heure plus tôt, main dans la main avec Heero, et s'être exclamé que rien que pour l'eau qu'il contenait, il aurait aimé grandir ici.
- Une fois dans l'eau... ce sera à toi. Souffla Wufei, luttant contre la douleur.
- Compte sur moi Wu.
 
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Trowa étouffa un bâillement en écoutant d'une oreille distraite la discussion passionnée entre le docteur Ouldammar et Belin. Ou plutôt Bloom, puisque visiblement il s'agissait de son vrai nom. Il se demanda un instant si le généticien avait un lien de parenté avec Catherine, mais finit par secouer la tête en esquissant un minuscule sourire. Non, c'était ridicule. Et puis, c'était un nom assez courant et répandu, alors...
Il sentit les doigts de Quatre serrer les siens et baissa les yeux vers son petit amant pour le voir crisper légèrement sa main libre sur sa poitrine en regardant fixement Heero.
- Quatre ? Appela doucement Trowa, remarquant que le jeune arabe semblait avoir un problème avec son empathie. Le petit blond sursauta légèrement et tourna la tête vers le français, plongeant ses yeux dans les siens pour y rechercher un peu de réconfort.
- Heero... S'inquiète. Souffla-t-il d'une voix faible. Trowa jeta un coup d'oeil au japonais qui paraissait tout à fait calme et égal à lui-même, et remarqua pourtant les insignifiants détails qui changeaient tout. Ses poings un peu trop fortement serré. Ses regards furtifs vers une grande horloge au mur du laboratoire dans lequel ils se trouvaient. Trowa releva un sourcil surpris ; certes, Duo et Wufei tardaient, mais ils étaient peut-être tout simplement en train de les attendre à l'accueil, ou alors étaient directement retournés chez Quatre. Ils n'avaient de toute manière rien manqué : sitôt arrivé près des laboratoires, Belin et Ouldammar étaient partis dans une discussion horriblement compliquée et enthousiasmée en oubliant jusqu'à leur existence. Même Ody semblait largué et avait cessé depuis longtemps de tenter de suivre la conversation scientifique.
Trowa bloqua pourtant un instant sur le physiologiste ; il avait l'air tendu, mal à l'aise. Le pilote 03 se demanda s'il était claustrophobe dans ce petit laboratoire encombré, mais rejeta bien vite cette hypothèse : le scientifique n'avait fait montre d'aucun problème ni sur le bateau de Howard ni dans les navettes qui les avaient menés sur les colonies.
Quatre avait suivi son regard, et rajouta en murmurant :
- Le docteur Ody émet de la peur... À plein nez.
- De la peur ? Fit Trowa sur le même ton.
- Oui, il craint quelque chose... Mais quoi... Trowa, je veux partir d'ici. Couina-t-il soudain en se collant contre son amant, enfouissant son visage contre son torse. Le français sursauta, surpris d'une telle réaction, mais resserra néanmoins les bras autour du petit blond en s'adressant aux adultes.
- Excusez-moi si j'interromps une conversation passionnante, mais il se fait tard. Nous pourrions peut-être revenir demain...
- Je suis pour. Intervint Heero qui n'attendait visiblement que cette occasion pour aller à la recherche de Duo. Le japonais tourna les talons et sortit sans attendre de réponse, prenant la direction de l'accueil du complexe.
Belin les regarda tous d'un air gêné, s'apercevant soudain qu'il les avait tous oblitéré de son esprit et prit congé de son vieil ami en promettant de revenir.
 
En sortant dans l’air plus frais du soir, le regard du généticien tomba sur Trowa et sa poitrine se serra lorsqu’il songea qu’il faudrait vraiment qu’ils discutent tout les deux. Cela faisait trop longtemps déjà qu’il repoussait les occasions de parler avec lui, et comme le garçon ne venait pas à lui pour poser des questions comme l’aurait fait un autre, il n’était pas parvenu à se décider. Ils marchèrent tous en silence dans la pénombre artificielle de cette soirée sur L4, profitant du calme octroyé par l’absence d’un certain américain particulièrement bavard ; mais en y regardant de plus près, Belin s’aperçu que l’ambiance était assez lourde. Heero semblait inquiet, alors que rien ne laissait deviner qu’il ait pu arriver quelque chose à Duo et Wufei ; le scientifique se gratta doucement l’arrête du nez en songeant qu’il était affairant de voir à quel point les adolescents tenaient les uns au autres, même en dehors des couples qui s’étaient formés. Il n’était pas dégoutté par le fait qu’ils soient pratiquement tous homosexuels, dans un sens il s’en fichait, lui-même ayant eu quelques expériences dans sa jeunesse, même s’il avait fini ensuite par se marier et fonder une famille…
Une famille, oui… même si son « fils » ne portait pas ses gènes et n’avait été conçu que dans le but de sauver les colonies contre des organisations terriennes de plus en plus envahissantes. Même si l’illusion du bonheur n’avait duré que peu de temps avant l’accident qui avait tout détruit. Il avait cru avoir perdu un enfant en plus d’une épouse ce jour là, mais en fait le petit garçon avait survécu.
Avait grandi.
Et il avait toujours les yeux de la couleur de ceux de sa mère…
Lorsqu’ils pénétrèrent dans la propriété Winner, que Heero fut parti à la recherche de Duo dans la grande maison et que Quatre donnait ses directives aux différents domestiques, Belin pris son courage à deux main et s’approcha de Trowa.
- Je crois qu’il faut qu’on parle tout les deux. Un silence s’installa quelques secondes. *ça commence bien* songea le généticien en se mordillant les lèvres.
- Je… pense aussi. Finit par répondre le brun d’une voix qui parue bien mal assurée. Belin s’approcha de lui et l’entraîna à l’écart en mettant une main dans son dos, le poussant doucement vers un endroit plus tranquille sur la terrasse. Ils restèrent un long moment silencieux, admirant les jardins de la propriété, écoutant les douces rumeurs qui montaient de la ville.
- Bloom est votre vrai nom ? Demanda soudain Trowa, faisant presque sursauter l’homme à ses côtés.
- Oui. Mais ça n’a pas vraiment d’importance.
- Si, ça en a.
Trowa resta silencieux quelques secondes avant d’enchaîner d’une voix faible et peu assurée parfois, mais ne s’interrompant pas :
- Je ne me souviens pas de ma petite enfance… de mes vrai parents ni de mon vrai nom… j’en venait parfois à douter que j’en possédais vraiment un. On m’a toujours appelé Nanashi, n’a pas de nom, Sans Nom, No Name et d’autres qui signifiaient pourtant la même chose… je n’avais pas d’identité… même Trowa Barton… c’est celui d’un homme que j’ai tué, qui devait piloter le Gundam à ma place…
- Triton. Fit brusquement Belin, avant de baisser la tête, s’en voulant de ne pas faire preuve de plus de tact. Trowa leva les yeux sur lui, à la fois surpris d’entendre un nom qui ne lui rappelait rien tout en lui laissant un vague et indéfinissable goût de déjà vu, et vaguement étonné que Belin ne semble pas fâché de son aveu d’avoir tué un homme. Et pas qu’un, en fait.
- Triton Bloom. Répéta le généticien d’un ton plus doux. C’est ton nom, celui qu’on avait choisi ta mère et moi. Sa voix s’étrangla et il dut prendre une grande inspiration pour se redonner un peu de contenance. Mais qu’importe la manière dont tu décides qu’il faut qu’on t’appelle, ça ne change rien, je l’ai déjà dit. Les noms n’ont pas d’importance, c’est l’être que tu es au fond de toi qui en a. Du moment que tu sais qui tu es… Et moi je sais… je sais… que tu es mon … fils.
Le dernier mot fut presque inaudible tant la voix de Belin s’étrangla en croissant misérablement, et il baissa la tête, vidé après ce simple aveu, se demandant pourtant comment le jeune homme auprès de lui allait réagir.
Il s’en voulait profondément, se sentant coupable de tout ce que son fils avait subit pendant tout ce temps, alors qu’a l’époque s’il l’avait recherché mieux et plus longtemps il aurait peut être finit par le retrouver. Et celui-ci aurait eu droit à une vie normale, jusqu'à ce que les Mads aient construits leur Gundam pour les envoyer sur Terre. Il l’avait cru mort pendant tout ce temps…
La nuit, quoique artificielle, était maintenant complètement tombée et il n’était plus possible de distinguer quoi que ce soit dans le jardin de la propriété Winner quand Trowa bougea enfin, se redressant légèrement et prenant une inspiration audible. Belin releva les yeux vers lui pour s’apercevoir qu’il souriait, pas un pâle sourire comme il en avait prit l’habitude d’en voir chez le jeune homme, non, un vrai grand sourire amusé.
- Triton, hein ? Je ne vais plus oser traiter Duo de petite sirène… Fit il d’un ton amusé définitivement inhabituel chez lui. Le généticien cligna des yeux, surpris, avant de sourire lui aussi et de préciser :
- En fait, en physique quantique, le triton est le noyau du tritium… Trowa lui lança un regard indéfinissable, à mi chemin entre l’étonnement et l’incrédulité, n’osant croire que c’était là l’origine de son nom.
- Et c’est aussi le nom d’une divinité grecque. Rajouta-t-il devant l’air comique de son fils. Celui-ci baissa les yeux en se retenant de pouffer.
- Je préfère ça. Avoua-t-il avant d’éclater de rire, pour de bon cette fois.
 
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Duo tira tant bien que mal Wufei par les aisselles pour le sortir de l’eau du canal, sa tâche guère facilitée par les quatre ailes pendant mollement du dos du dragon inanimé. Le sirein observa les environs en dressant l’oreille, attentif au moindre bruit, mais il n’entendait que les clapotis que faisait l’eau du canal contre les parois lisses qui le bordaient. Un peu rassuré il reprit forme humaine et noua sa chemise noir autour de ses hanches en frissonnant, n’ayant pas eu la possibilité physique d’enlever ses vêtements lorsqu’il avait du se transformer.
Il entreprit d’examiner sommairement Wufei, s’inquiétant davantage de la blessure qu’il s’était fait à la tête en cognant violemment  les bords du canal que de son aile déchirée. Il saignait au niveau de la tempe, mais l’écoulement était très lent, presque stoppé en fait, pourtant il n’avait toujours pas repris conscience depuis le choc et Duo avait du le porter en nageant, suivant le courant pour fuir le plus vite possible les troupes de Oz. Et il se demanda brusquement ce qui se passait, pourquoi est ce que les Spécials étaient ici est surtout pourquoi et comment est ce qu’ils savaient qui ils étaient ?? Des tas d’hypothèses souvent plus farfelues les unes que les autres se déversèrent dans son esprit alors qu’il essayait de comprendre, mais il ne réussit qu’à déclencher une migraine innommable sans pour autant avoir une solution au problème.
Il se secoua pour se reprendre, ce n’était pas le moment, loin de là. Wufei avait besoin de soin, le plus tôt serrait le mieux. Il souleva le chinois en le calant sur son dos, le tenant par les bas, et commença à s’avancer avec précaution sur les bords du canal, se dirigeant tant bien que mal vers un escalier qui permettait de rejoindre les rues. Il s’aperçut rapidement que pieds nus, complètement trempé et avec un poids mort sur le dos ça n’allait pas être de la tarte de traverser la moitié de la colonie pour rejoindre la propriété de Quatre. Mais il n’avait aucun moyen de prévenir les autres et ne pouvait pas se résoudre à laisser Wufei, même caché et plus ou moins protégé le temps d’aller chercher de l’aide.
Oz savait qui ils étaient. Les autres étaient eux aussi en danger.
Cette évidence le frappa brusquement et il doubla son allure, il fallait qu’il les prévienne.
Il marcha ainsi pendant ce qui lui sembla être une éternité, un pied devant l’autre, lentement, sûrement, ignorant la douleur dans ses bras et son dos à force de porter Wufei, malgré les réticences de ses pieds plus meurtris à chaque pas. La fatigue aidant, il ne se rendit pas compte qu’on l’observait depuis plusieurs minutes, jusqu’à ce qu’une voix zozotante s’élève, manquant de le faire hurler de surprise :
- T’aurais pas bezoin d’un coup de main, par hazard ?
Duo faillit lâcher son précieux fardeau, et regarda tout autour de lui en tournant frénétiquement la tête avant de finir par la lever, mut par une impulsion soudaine. Un lapin roux d’un mètre cinquante se tenait accroupi au sommet d’un mur bordant l’allée où il se trouvait, et le toisait de haut, une expression totalement indéchiffrable sur le visage. L’américain cligna des yeux, faisant visiblement un effort pour se souvenir où et quand il avait déjà vu le lagopède.
- Heu… Na… Nabil, c’est ça ? L’autre hocha doucement la tête, continuant de le fixer comme un loup une proie potentielle ; ou comme Zissi une botte de radis…
- Hem… on a eu un petit problème, tu vois, et…
- Oz est zarrivé. Fit Nabil comme si c’était une des grandes vérité de ce siècle, et Duo se souvint brusquement qu’il l’avait déjà dit lorsqu’ils l’avaient rencontré plus tôt dans l’après midi. Apparemment, le lapin extralucide pouvait prévoir beaucoup de chose, et le pilote de DeathScythe se promis de prêter attention à ses dires si jamais une telle situation se répétait.
- Ca, j’ai remarqué mec. Hé, Wuffy est blessé, il faut que je rejoigne les autres, tu sais où ils sont ?
Nabil leva la tête et, le nez au vent et les yeux mi clos, sembla se concentrer, comme s’il cherchait les autres dans l’air aseptisé de la colonie. Il finit par redescendre les yeux sur Duo et fixa encore un moment l’américain de son étrange regard fixe avant de faire d’une voix douce :
- Ils sont chez Quatre.
- Cool ! Et c’est où, chez Quatre ? Parce que, excuse moi, L4 est une très chouette colonie mais je suis un peu paumé, là !!
Le lapin leva un sourcil, semblant réfléchir, et Duo commençait à en avoir sérieusement marre d’attendre qu’il se décide à parler quand il sauta soudain à bas de son mur et passa un bras de Wufei autour de ses propres épaules, allégeant la charge du dos de l’américain.
- Par là. Souffla Nabil en montrant une direction de son bras libre.
Duo soupira de soulagement et ils commencèrent à avancer.
 
Visiblement, Nabil connaissait bien la colonie et tout les petits passages qui permettaient de passer d’une rue à l’autre sans se faire remarquer tout en prenant des raccourcis, même s’il semblait évident que le lapin avait plutôt l’habitude de passer par les murets et les toits, qui étaient plus discrets. Ils marchaient plus vite ainsi et avaient déjà parcouru une distance assez élevée quand Wufei gémit doucement, en bougeant un peu. Ils s’arrêtèrent immédiatement et le posèrent au sol, Nabil bondissant en hauteur pour surveiller les environs et Duo se penchant sur le dragon qui reprenait doucement conscience.
- Hey, Wuffy ? Doucement mon vieux, t’as une sacrée bosse ! Wufei grogna quelque chose d’inintelligible avant de cligner faiblement des yeux, et murmura :
- Mmmmrbl… m’appelle… pas comme… ça… Maxwell… Duo cligna des yeux, surprit au dernier degré que le chinois se souci encore de ça alors qu’il était à moitié dans le cirage, et ses lèvres se tordirent en un immense sourire tandis qu’il éclatait presque de rire, se retenant tout de même pour ne pas faire trop de bruit.
- Wouahaha !! Génial ! Tu sais que tu m’as fichu une sacrée trouille !! Hé, combien j’ai de doigts ?? S’exclama-t-il soudain en plantant une main avec trois doigts dressés presque sous le nez de Wufei. Celui-ci loucha un moment avant de grommeler :
- Cinq à chaque main et trois dans mon nez… Qu’est ce qui s’est passé ? Demanda-t-il en portant une main à son visage pour tâter sa blessure, avec toutefois un moment d’hésitation en remarquant qu’elle était verte et brillait doucement dans la lueur d’un réverbère situé au bout de la rue.
- Hé bien, tu as joyeusement embrassé la paroi bétonnée du canal. Tu diras ce que tu veux mais t’es pas encore au point pour l’atterrissage !
- Et Oz ? Duo se rembrunit instantanément :
- Apparemment on a réussi à les semer, mais comme ils savent qui on est, j’ai peur de ce qu’on va découvrir chez Quatre…
- On est encore loin ? L’américain s’aperçut avec bonheur que Wufei se remettait vite ; il se demanda si ce n’était pas du en partie au fait que le chinois était resté transformé après le choc. Peut être que le dragon pouvait soigner ses blessures plus rapidement que l’humain ? Duo allait répondre à la question de Wufei, quand la voix de Nabil venant d’au dessus de lui le fit sursauter :

- Oz arrive !!
- Shit shit shit !!! Il faut qu’on fiche le camp d’ici et vite !! S’écria l’américain en essayant de redresser le chinois. Celui-ci s’agrippa fortement à l’épaule de Duo en faisant la grimace alors que la mise en station debout lui faisait voir 36 chandelles.
- Wu, ça va ??
- Mmmh… qui a allumé le lance flamme de Nataku ??!
- Toi t’as vraiment besoin de repos. Fit-il plus pour lui-même avant de lever le nez vers Nabil :
- Yo lapinou ? On dégage !! Le lapin sauta souplement à terre et entreprit de soutenir Wufei en les dirigeant vers une entrée de jardin pour les éloigner de Oz. Ils passèrent sous les branches taillées des arbres, s’éloignant de la rue mais aussi de la propriété de Quatre, la patrouille que Nabil avait vu -ou sentit- étant malheureusement sur leur chemin. Wufei lança un regard un peu ahuri au lapin avant de secouer doucement la tête, ne voulant pas chercher à comprendre maintenant.
Ils se cachèrent dans un coin du jardin sous les branches des arbres, momentanément à l’abri, et Duo se redressa légèrement pour regarder autour de lui avant de s’accroupir pour se mettre au niveau des autres.
- Quelqu’un a une idée ?
- Seul tu passera plus inaperçu… va prévenir les autres… Souffla Wufei en se tenant le crâne des mains.
- Moi vivant je ne laisserai pas un ami derrière moi. Répliqua Duo avant d’avoir pu s’en empêcher. Il détourna la tête, gêné, et se mordilla les lèvres. Ben oui, Wufei était son ami, non ? Cependant le chinois paraissait avoir trop mal au crâne pour s’apercevoir du lapsus et n’y avait pas prêté attention.
L’américain se tourna vers Nabil avec l’idée de lui demander où se trouvaient les soldats de Oz mais referma sa bouche avant d’avoir dit quoi que ce soit ; le lapin s’était recroquevillé sur lui-même, entourant ses genoux de ses bras et se balançait d’avant en arrière en marmonnant quelque chose comme « Oz est zarrivé Oz est devant et derrière et de tout les côtés Oz est zarrivé Oz est zarrivé… ». Duo eut beau lui secouer doucement l’épaule et lui demander de les aider Nabil ne réagissait pas. Il se contentait de se balancer, doucement, régulièrement, en répétant sans fin sa litanie.
- L’a choisi son moment pour nous faire une crise d’autisme, celui là. Grommela l’américain en se retournant vers Wufei, pour s’apercevoir que celui-ci s’était à nouveau évanoui.
- Shit ! Hé Wufei !! Wufy, Wuwu réveille toi !! C’est vraiment pas le moment de faire la sieste bon sang ! Fit-il en giflant doucement les joues vertes du dragon. Il grommela et bougea un peu, mais ne repris pas conscience pour autant. Duo s’apprêtait à le secouer comme un prunier qui refuse de laisser tomber ses plus beaux fruits se trouvant comme par hasard sur la dernière des branches, lorsqu’une forte lumière s’alluma brusquement dans sa direction, l’aveuglant violemment et l’obligeant à mettre ses mains devant ses yeux pour les protéger.
Il ne voyait plus rien d’autre que ce phare aveuglant et n’eut pas le temps de se demander de quoi il s’agissait et ce qui se passait qu’une petite détonation retentissait, et qu’il sentit une vive piqûre sur son bras.
Duo arracha la seringue hypodermique et la contempla, hébété, avant de piquer brusquement du nez vers le sol. Il se sentit soulevé et déplacé, puis ce fut le trou noir.
 
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Trowa poussa doucement la porte de la chambre qu’on lui avait octroyé, la tête pleine des paroles de Belin –Bloom- son… père… Il avait encore un peu de mal à s’y faire, mais devait bien s’avouer que c’était agréable de pouvoir penser au concept de famille avec quelqu’un. Il passerait sa vie avec Quatre si ça s’avérait être possible, et il savait que c’était quelque chose qu’il désirait au fond de lui, même s’il avait toujours fait son possible pour ne pas trop se lier, ne pas avoir de lien… pour ne pas souffrir…
Quatre ne le ferrait pas souffrir, quand bien même il le voudrait, il en serrait incapable. Il le savait.
Il referma le battant de bois derrière lui et s’y appuya, soupirant.
Oui, c’était agréable d’avoir des amis et un père. D’aimer et de faire confiance.
- Trowa ?
Le brun sursauta violemment en se tournant vers la petite forme recroquevillée sur le lit qui avait prononcé son nom.
- Quatre ? Fit il en se rendant compte qu’il connaissait la voix et les intonations. Il s’approcha doucement dans la pénombre de la chambre, se demandant pourquoi son petit amant était ici alors qu’il avait dit vouloir dissimuler leur liaison à ses sœurs. Quatre était assis contre le dossier du grand lit à baldaquin, les bras entourant les genoux, et semblait… épuisé. Comme s’il s’était battu de toutes ses forces.
- Ca ne va pas ? Demanda doucement Trowa en grimpant sur le lit pour le rejoindre, s’apercevant au passage que le matelas était particulièrement moelleux et semblait très confortable. Voilà qui offrait de joyeuses perspectives si jamais l’arabe décidait de passer la nuit avec lui finalement… Ecartant ces réflexions quelque peu malvenues, il se plaça face à Quatre et prit les petites mains dans les siennes, attendant.
- J’ai pas envie de… dormir tout seul. Fit Quatre d’une petite voix qui faisait penser à celle d’un enfant gâté qui veut à tout prix telle confiture sur sa tartine et pas une autre. A ces mots, Trowa éclata de rire sans avoir pu s’en empêcher, un vrai rire comme un peu plus tôt avec Belin, et Quatre lui lança un regard d’abord surpris, puis interrogateur, avant de se mettre à rire lui aussi.
Ils rirent tout deux pendant plusieurs minutes avant de réussir à se calmer, et Quatre essuya les larmes qui perlaient au coin de ses yeux en faisant remarquer :
- Je ne t’avais jamais entendu rire !! Qu’est ce qu’il t’a dit, le professeur Belin ? Trowa ouvrit la bouche puis la referma, ne sachant pas trop quoi répondre. Finalement :
- Moi non plus je ne m’étais jamais entendu rire… Je crois que j’ai brisé mes dernières barrières aujourd’hui. Rajouta-t-il dans un souffle en se laissant aller en arrière, bras écartés, sur le lit, et continua à expliquer d’une voix basse.
- J’ai un père, tu te rends compte ? J’ai de la famille, j’ai même un nom ! Je… c’est comme si toutes ces années de galères et de problèmes que je traîne derrière moi comme une croix sur mon chemin se sont envolés tout à coup… Oh, tu en avais détruis beaucoup toi-même par ta simple présence, et Belin… mon… père… a achevé le boulot…
Quatre s’allongea contre lui et posa la tête sur sa poitrine en soupirant, alors que Trowa continuait, comme s’il voulait rattraper des années de mutisme.
- J’ai l’impression d’être… libre, libéré d’un grand poids, capable de faire des choses que je n’aurais pas essayé de faire avant… J’ai envi… j’ai envi d’être avec toi, de ne plus te quitter jusqu’à la fin de mes jours, de te sentir contre moi encore et toujours. Je veux te voir chaque jour de ma vie, savoir que tu serras toujours là, avec moi, pour moi et que moi je serrai là pour toi, toujours. Je ne veux plus te quitter, Quatre, je…
Trowa s’interrompit une seconde en voyant que Quatre s’était redressé et se plaçait au dessus de lui, ses lèvres s’approchant des siennes, et il sentit avec délice le souffle frais du blond sur son visage lorsque la langue de Quatre frôla ses lèvres.
- … je t’aime… Termina le brun en prenant brusquement possession du baiser, embrassant son amant avec passion, serrant ses bras autour de lui au risque de l’étouffer, ne voulant plus le lâcher, plus jamais. Les mains de Quatres se faufilèrent sous son pull et caressèrent son dos, remontant le long de sa colonne vertébrale, faisant se cambrer fortement le français qui grogna de plaisir sous la caresse, et le petit blond fit passer le vêtement par dessus sa tête, les obligeant à rompre le baiser. Trowa toisa alors Quatre et le plaqua brusquement sur le lit, emprisonnant ses mains dans une des siennes, tandis que de l’autre il déboutonnait sa chemise et l’ouvrait tout en l’embrassant, dévorant ses lèvres, sa bouche, son cou, puis sa poitrine et son ventre, le blond gémissant et se tortillant sous les caresses de cette bouche qui semblait être partout à la fois.
Il était heureux au fond de lui que Trowa prenne la direction des opérations, lui qui d’habitude n’osait pas, ne savait pas, comme bloqué aussi dans cette capacité, mais Quatre n’avait pas l’intention de rester passif et de subir jusqu’au bout les caresses de son amant sans rien faire d’autre que d’attendre que l’autre s’occupe de tout. Il se libéra d’une torsion des rein, profitant du déséquilibre de Trowa pour le renverser sur le côté et se placer au dessus de lui, mais bloqua soudain en s’apercevant qu’il avait du se transformer pour pouvoir trouver la force nécessaire pour faire lâcher son amant. Il resta immobile, ses grandes oreilles tombant de part et d’autre de sa tête, guettant la réaction de l’autre qui avait cessé de bouger lui aussi.
Sous son corps, celui de Trowa changea. Quatre sentit distinctement la poitrine du brun se recouvrir de fourrure, tandis qu’il vit deux grandes lames d’émail sortir de sa bouche et ses yeux devenir jaune. Trowa s’était transformé, devenant un tigre à dents de sabre, et ils restèrent un long moment figés, incapables de faire autre chose que s’observer mutuellement, comme s’ils ignoraient comment continuer ce qu’ils avaient commencés en restant sous cette forme.
La porte s’ouvrit violemment quand Heero entra sans frapper et il ne s’excusa même pas, haussant à peine un sourcil de vague surprise en voyant un lapin couché sur un tigre à dents de sabre dans une position plus que suspecte.
- On a un problème. Annonça-t-il d’une voix pleine de rage contenue en allumant la lumière et en faisant entrer sans douceur un Ody terrorisé, et en levant un objet qu’il tenait jusque là dans sa main. Le natel [1] de Ody.
- Oz. Précisa-t-il simplement.
 
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- Oz est zarrivé, Oz est zarrivé, Oz est zarrivé, Oz est zarrivé, Oz est zarrivé, Oz est zarrivé, Oz est zarrivé, Oz est zarrivé, Oz est zarrivé, Oz est zarrivé, Oz est zarrivé, Oz est zarrivé, Oz est zarrivé, Oz est zarrivé, Oz est zarrivé, Oz est zarrivé, Oz est zarrivé, Oz est zarrivé, Oz est zarrivé, Oz est zarrivé, Oz est zarrivé, Oz est zarrivé, Oz est zarrivé, Oz est zarrivé, Oz est zarrivé, Oz est zarrivé, Oz est zarrivé, Oz est zarrivé, Oz est zarrivé, Oz est zarrivé, Oz est zarrivé, Oz est zarrivé, Oz est zarrivé, Oz est zarrivé, Oz est zarrivé, Oz est zarrivé, Oz est zarrivé, Oz est zarrivé, Oz est zarrivé, Oz est zarrivé, Oz est zarrivé, Oz est zarrivé, Oz est zarrivé, Oz est zarrivé, Oz est zarrivé, Oz est zarrivé, Oz est zarrivé, Oz est zarrivé, Oz est zarrivé, Oz est zarrivé, Oz est zarrivé, Oz est zarrivé, Oz est zarrivé, Oz est zarrivé, Oz est zarrivé, Oz est zarrivé, Oz est zarrivé, Oz est zarrivé, Oz est zarrivé, Oz est zarrivé, Oz est zarrivé, Oz est zarrivé, Oz est zarrivé, Oz est zarrivé, Oz est zarrivé, Oz est zarrivé, Oz est zarrivé, Oz est zarrivé, Oz est zarrivé, Oz est zarrivé, Oz est zarrivé, Oz est zarrivé, Oz est zarrivé, Oz est zarrivé, Oz est zarrivé, Oz est zarrivé, Oz est zarrivé, Oz est zarrivé, Oz est zarrivé, Oz est zarrivé, Oz est zarrivé, Oz est zarrivé, Oz est zarrivé, Oz est zarrivé, Oz est zarrivé, Oz est zarrivé, Oz est zarrivé, Oz est zarrivé, Oz est zarrivé, Oz est zarrivé, Oz est zarrivé, Oz est zarrivé, Oz est zarrivé, Oz est zarrivé, Oz est zarrivé, Oz est zarrivé, Oz est zarrivé, Oz est zarrivé, Oz est zarrivé, Oz est zarrivé, Oz est zarrivé, Oz est zarrivé, Oz est zarrivé, Oz est zarrivé, Oz est zarrivé, Oz est zarrivé, Oz est zarrivé, Oz est zarrivé, Oz est zarrivé, Oz est zarrivé, Oz est zarrivé, Oz est zarrivé, Oz est zarrivé, Oz est zarrivé, Oz est zarrivé, Oz est zarrivé, Oz est zarrivé, Oz est zarrivé, Oz est zarrivé, Oz est zarrivé, Oz est zarrivé, Oz est zarrivé, Oz est zarrivé, Oz est zarrivé, Oz est zarrivé, Oz est zarrivé, Oz est zarrivé, Oz est za…
- On a remarqué Nabil… Fit Duo d’un ton las et d’une voix pâteuse, se retenant à grand peine de bailler en lançant un regard fatigué, mais fatigué, au lapin qui se balançait toujours d’avant en arrière en répétant sans fin les mêmes mots. Wufei, toujours transformé, s’adossa avec précaution à la paroi métallique du caisson qui bougeait, étant probablement en train d’être chargé sur une navette pour la Terre, où Oz était plus libre de ses activités.
- On est mal. Grommela l’américain, se retenant d’étrangler Nabil avec ses oreilles.
- Je dirai même plus, on est très mal. Renchérit Wufei. [2]
 

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[1] Shinia : Un natel est un téléphone portable dans le jargon suisse. Je vous rappelle (ou vous apprend) que je suis genevoise ! ^^
Zissi : Et t’en est fière ?
Shinia : j’aurai des raisons d’avoir honte ??
Zissi : Riiiiiiiiiiiicolaaaaaaaaaaaaa… De la Suisse, naturellement !!
Shinia : -_- ;; privée de téloche jusqu’à nouvel ordre…
[2] Zissi : le lien de parenté entre Duo et Wufei et les Dupond/t ne me paraît pourtant pas évident…
Shinia : Il est 22h.
Zissi : Et ?
Shinia : Je suis sorti de ma phase productive.
Zissi : Laquelle, celle qui dure de 21h30 à 21h35 ?? ^vv^
Shinia : Fait pas chier et va bouffer tes pissenlits…