En queue de poisson-suite

Série : un anime avec de gros robots… nan, pas Goldorak…
Auteur : Shinia Marina, la biologiste infernale
Genre : aquariophilie, gastronomie élémentaire, introduction à la physiologie du système respiratoire animal et un peu de géologie…
Couples : 4x3, 1+2
Autre : J'aime mon cours de physio animale. Vous allez comprendre ^__^ !!! Commentaires de Zissi. J'ai pas pu l'en empêcher, elle s'est shootée aux pissenlits, y'a rien à faire ^^ ;;;
E-mail : shinia_marina@hotmail.com
Disclaimers : pas à moi, malheureusement (pour moi), et heureusement (pour eux).

Chapitre 4 : Comme un poisson dans un aquarium.

Quelqu'un tapotait sur la vitre, tentant de le réveiller mais Duo ne voulut pas à offrir ce plaisir à celui qui voulait le tirer de son lit. Qui qu'il soit. L'américain chercha machinalement ses couvertures pour se rouler dedans plus qu'il ne l'était habituellement, mais ses mains ne rencontrèrent que de l'eau.
DE L'EAU !????
Duo sortit brutalement de son sommeil, voulut se relever et se cogna à un plafond, des murs, un sol, tout autour de lui. Il était enfermé dans une boîte.
Heu, non. Il était enfermé dans un aquarium. Le genre de ceux qu'on pouvait voir chez le poissonnier, avec des homards qui crapahutaient au fond. Sauf que là, la poiscaille, c'était lui. Il avait tout juste assez de place pour étendre sa queue, la largeur était à peine suffisante pour lui permettre de se retourner et il ne pouvait pas se mettre à la verticale. Il n'y avait pas d'ouverture, le couvercle semblant scellé de l'extérieur, à part une petite grille dans un angle émettant un faible courant d'eau fraîche. Histoire de maintenir l'oxygénation de sa prison.
Derrière les vitres il distinguait vaguement deux hommes en blouse blanche penchés sur des tables de travail. Tout semblait blanc dans la pièce où il se trouvait, et Duo se surprit à comparer l'endroit a une infirmerie où un hôpital ; Blanc, impersonnel, propre et désinfecté. Même l'eau qu'il inspirait avait un vague goût de désinfectant et de camphre.
L'un des deux hommes se tourna vers lui et, le voyant réveillé, s'approcha de la vitre. Sa voix était déformée par le passage du verre et de l'eau, mais tout de même compréhensible.
- Bonjour, toi ! Fit-il en souriant. Ne t'inquiète pas, on ne va pas te faire de mal. On veut juste savoir ce que tu es. Tu comprends ?
Duo dut se retenir pour ne pas éclater de rire, tant le laborantin en face de lui était ridicule ! Il parlait d'une manière très gagatisante, comme s'il s'adressait à un petit enfant ou un animal craintif. Cela signifiait sans doute qu'ils ignoraient qu'il était un des cinq terroristes pilotes de Gundams coupable de tous les emmerdements que Oz avait à subir depuis quelques mois. Il faut dire que même avec beaucoup d'imagination on pouvait difficilement croire qu'un mec à moitié poisson et respirant de l'eau découpait les troupes de Oz aux commandes d'une armure mobile géante.
Il décida de mettre ce point à son profit. On le croyait à demi stupide, animal, absolument pas humain ? Eh bien, il allait jouer le jeu, il serait très probablement assez bon comédien pour ça, ce n'était pas comme si on lui demandait de jouer le rôle d'Einstein.
Luttant pour garder un visage vierge de toute expression, il pencha doucement la tête sur le côté, suivant les mouvements que faisait la main de l'homme de l'autre côté de la vitre. Celui-ci, ravi, le flatta longuement de la voix, comme un maître récompensant son chien.
Ri-di-cule...

Trowa étouffa un bâillement en pénétrant dans la pièce, observa un instant le japonais qui pianotait comme un forcené sur son portable et finit par se racler discrètement la gorge.
Heero fit un bond presque jusqu'au plafond et dévisagea le brun avec surprise.
- Tu ne m'avais pas entendu arriver ? Demanda celui-ci en levant un sourcil. Heero devait vraiment être plongé dans ses recherches et s'inquiéter pour Duo pour ne pas s'être rendu compte d'une présence dans son dos. C'était plutôt inhabituel, venant de la part de la machine humaine qu'il était, et le français commença à s'apercevoir qu'entre Duo et Heero... Il aurait bien aimé dire qu'il y avait quelque chose, mais doutait de ses capacités à analyser ce genre de situation. Après tout, si Quatre ne lui avait pas dit clairement ce qu'il ressentait pour lui en face, il ne s'en serait jamais aperçu. Même si l'arabe le dévorait des yeux 24 heures sur 24 et que c'était, dixit Duo, aussi visible qu'un dinosaure au milieu du visage.
- Dans aucune des bases que j'ai infiltrées électroniquement on ne parle de la capture d'un pilote de Gundam. Murmura Heero en frottant ses yeux fatigués. Il jeta un coup d'œil à sa montre ; 2 heures du matin.
- Rien non plus à la télévision, sur aucune chaîne. Il serait plutôt du genre de Oz de se vanter d'une telle capture...
Le japonais étira sa nuque endolorie, en tentant de faire encore fonctionner ses neurones épuisés. Qu'est-ce qu'il ne donnerai pas pour pouvoir sortir libérer ses ailes, s'envoler et oublier... Si seulement cela pouvait l'aider à retrouver Duo... Il se tourna à nouveau vers son écran et commença une nouvelle série de recherches.
- Qu'est-ce que tu fais ? Fit Trowa de derrière sa mèche.
- J'essaye à autre chose... En prenant la direction qu'avait l'avion de Oz au moment où j'ai dû cesser de le poursuivre par manque de carburant, je trouverai peut-être en un plan de vol correspondant, ou une base se trouvant dans la ligne de vol de l'appareil.
- Tu devrais aller te coucher.
- Pas tant que je ne l'aurai pas retrouvé. Répliqua Heero avant d'avoir pu s'en empêcher. Mais derrière lui, Trowa ne releva pas. Le japonais le sentit approcher dans son dos et soudain, le brun se pencha par dessus son épaule et éteignit l'ordinateur. Heero se retourna brusquement et lui lança un regard noir made in Yuy qui laissa cependant le français de marbre.
- Va te coucher. Tu ne le retrouveras pas si tu crames tout tes neurones les uns après les autres. Si c'était Quatre qui avait été capturé, je serais probablement dans le même état que toi, et toi tu m'arracherais de force à mes recherches, non ? On continuera demain, tous ensemble.
Bouche bée, autant par le fait que Trowa le calme et l'impassible se mette à parler autant que parce qu'il lui avait donné un ordre, Heero acquiesça doucement de la tête, se leva et se dirigea vers sa chambre.
Qui paraissait bien vide sans l'américain en train de ronfler allégrement dans le deuxième lit.

Duo faisait des bulles [1]. Pas qu'il ait vraiment la possibilité de faire autre chose, remarquez. Il y avait quelques centimètres d'air entre l'eau et le couvercle de son aquarium et il se redressait pour remplir sa bouche et une partie de ses poumons avec. Puis il se laissait glisser au fond, et relâchait cet air en faisant vibrer ses cordes vocales au passage.
Et recommençait. Au grand dam des deux scientifiques s'occupant de lui qui devait supporter ses " brrrrrrrrrrrrr " et ses " baaaaaaaaaaah " à longueur de temps.
- Il s'ennuie. Fit remarquer celui qui s'obstinait à le gagattiser. L'autre était beaucoup plus distant et considérait Duo plus comme un objet qu'un être vivant, rappelant désagréablement à l'américain le comportement que le professeur J avait vis-à-vis de Heero.
- Il pourrait au moins s'ennuyer en silence. Rajouta l'autre, pince sans rire. D'ailleurs, Duo le soupçonnait de ne même pas connaître la signification du mot rire.
- Je ne suis pas sûr que vous apprécieriez d'être enfermé dans un aquarium d'un mètre sur trois. Fit le premier avec un sourire. Il se tenait devant les panneaux lumineux recouvrant l'un des murs, observant les scanners de la poitrine de Duo fixé devant lui, et jetait de temps en temps un coup d'œil à d'autres résultats d'analyses qu'il tenait dans sa main. Il soupira.
- C'est à se demander comment il fait pour prélever l'oxygène de l'eau.
- Comment ça ? Demanda l'autre en se retournant. Tout en faisant mine de toujours barboter dans son jus, Duo dressa l'oreille, sachant que ce qui allait suivre pourrait être intéressant pour lui ; s'il pouvait comprendre un peu ce qu'il était...
- Et bien… Le physiologiste se gratta la tête, rajoutant encore quelques épis à ses cheveux blonds, gras et mal coiffés. Déjà, ses alvéoles pulmonaires sont histologiquement identiques aux notre : elles communiquent toutes entre elles et sont bordées d'un épithélium simple squameux, les pneumocytes de type I. Mais je n'arrive pas à trouver le moindre pneumocyte de type II, qui produisent normalement le surfactant nécessaire pour augmenter la compliance et faciliter le mouvement respiratoire.
Il baissa la tête vers ses notes et les feuilleta d'un air songeur.
- L'eau qu'il inspire peut jouer ce rôle, non ? Proposa l'autre en fronçant ses sourcils broussailleux.
- Théoriquement oui, s'il possédait des branchies je ne m'en inquiéterai pas mais… on ne peut pas prélever de l'oxygène dans l'eau avec des alvéoles pulmonaires, c'est ridicule !
- Je croyais que c'était possible. Je veux dire, je ne suis pas spécialiste, c'est vous le physiologiste, moi j'étudie ses gènes, mais il me semble que l'intérieur des bronches doit avoir un degré d'humidité élevé pour permettre le bon déroulement de la respiration.
- Oui, mais le problème n'est pas là. Le problème est physique ! La solubilité du dioxygène dans l'eau est très faible, et la densité de l'eau est bien plus élevée que celle de l'air : avec notre système respiratoire de poumon, il faudrait accélérer et décélérer une grosse masse pour au final prélever peu d'oxygène ! Et en plus, la viscosité de l'eau est énorme : la résistance à l'écoulement serait bien trop grande ; il faudrait bouger une masse 25000 fois plus grande que celle de l'air pour en extraire suffisamment d'oxygène !
Le généticien gratta machinalement le bouc qu'il portait sur le menton.
- Mais alors, comment font les poissons ?
- C'est un système totalement différent. Soupira le blond. Les branchies vont dans l'eau et ce n'est pas l'eau qui va dans les branchies. Et il y a un pompage constant d'eau : les poissons l'avalent par la bouche et la recrachent par les ouïes, derrière. Il n'y a pas le problème de remplir les sacs pulmonaires pour ensuite les vider. Et les poissons ont un système d'extraction particulièrement efficace : l'échange des gaz entre le sang et l'eau se fait à contre courant… J'ignore si c'est le cas chez lui…
Les deux scientifiques restèrent silencieux quelques instants, réfléchissant à une éventuelle solution qui arrangerai leur problème. L'interdiction qu'ils avaient reçu de le disséquer leur semblait soudainement difficile à respecter.
Finalement, tout deux retournèrent à leur plan de travail respectif, le généticien soufflant à l'autre que lui, au moins, avait des résultats, même s'il était dans une impasse. Génétiquement parlant, il n'avait encore rien trouvé. [2]
Duo poussa un soupir glougloutant plus fort que les autres. Autant pour lui, il n'avait rien compris.

- Qu'est-ce que ça donne ? Annonça Quatre en pénétrant dans la pièce, disparaissant presque [3] derrière son plateau chargé de nourritures diverses. Le dit plateau étant soudainement assailli par trois adolescents affamés, râlant pour la forme contre le régime végétarien auquel le jeune arabe les contraignait. Mais ils n'avaient qu'à faire les courses eux même s'ils n'étaient pas contents.
- On a trouvé trois plans de vol pouvant correspondre à la direction qu'avait pris l'avion. Fit Wufei entre deux bouchées de taboulé. Il fit la grimace en découvrant que le petit blond y avait allégrement ajouté plusieurs poignées de raisins secs [4], et entreprit de faire le tri.
- Cela nous mène à trois bases différentes, mais nous ne savons pas encore laquelle c'est. Pour l'instant on cherche si l'appareil provenant des installations détruites des Pyrénées s'est posé dans l'une d'elles, mais...
Heero baissa la tête, découragé et enfourna sans y prêter attention une pleine de cuillerée de salade tomates mozzarella, mâchant machinalement la nourriture. Histoire de nourrir son corps. Et manqua de s'étouffer en sentant brusquement un goût acide et épicé sur sa langue. Alors qu'il se précipitait sur un verre d'eau et une tranche de pain, Quatre haussa les épaules, amusé, et répondit au regard interrogateur des deux autres.
- Du basilic [5]. On en met en petites quantités dans les salades pour l'assaisonnement. Mais les feuilles entières que Heero vient de mâcher consciencieusement étaient là pour la décoration...
- Oh, fit Wufei en rebaissant le nez sur son activité de triage. Tu dois être drôlement distrait pour manger la déco, Yuy.
- Il s'inquiète pour Duo [6]. Rajouta Quatre d'un ton désinvolte. Le japonais parti en une grande quinte de toux, s'étouffant avec le verre d'eau[7] qu'il était en train de boire à grandes gorgées, et tourna vers le jeune arabe un regard noir je-vais-te-tuer-tu-vas-souffrir. Qui resta sans effet face aux sourires narquois des trois autres.
Ils restèrent ainsi quelques minutes, s'affrontant en silence, le temps sans doute pour que Heero cesse de se prendre pour une langoustine ébouillantée, et soudain, un grondement sourd, semblable au bruit que ferait un aspirateur dans une piscine [8], se fit entendre. Les regards se tournèrent vers Trowa qui, virant à l'écarlate, demanda d'un ton gêné :
- Je peux avoir mes protéines animales ?
Quatre poussa un soupir plus gros que lui en sortant de derrière un plat de salade verte une assiette de cuisses de poulet. Pour laquelle deux asiatiques se mirent soudain à supplier Trowa pour qu'il les laisse piocher dedans.

Le physiologiste ouvrit une petite trappe sur le couvercle de l'aquarium et fit glisser à l'intérieur les trois poissons qu'on venait d'apporter des cuisines. Ils étaient déjà éviscérés et avaient la taille d'une truite, enfin c'est ce qui supposait Duo qui n'avait jamais vu une truite de sa vie. Il cessa de faire des bulles et attrapa les trois petits corps écailleux qui coulaient lentement vers le fond, se jurant de ne plus jamais manger de poisson si un jour il sortait de la. Évidemment, s'il voulait se faire passer pour une créature… " naturelle ", il fallait qu'il mange autre chose que des hamburgers et des hot dog, mais il avait eu du mal, surtout la première fois qu'on lui avait amené son repas, de ne pas faire une grimace de pur dégoût en mordant dans la chair fine et même pas cuite des poissons. Super beurk.
Il releva le nez de son repas, mâchant consciencieusement, et faillit s'étouffer en voyant le physiologiste devant son ordinateur en train de manger une part de pizza dégoulinante de fromage fondu. Se collant sur la vitre, Duo se mit à baver comme il n'aurait pas cru que ça puisse être possible devant une simple tranche de pizza quatre-saisons. Le résultat n'aurait pas été moindre si ça avait été Heero en train de lui faire un langoureux strip tease, et le merboy se retint de justesse de gémir lorsqu'il vit le scientifique se lécher consciencieusement les doigts. [9]
Si CA ce n'était pas de la torture, hein...

Heero jeta un coup d'œil suspicieux [10] au contenu de sa cuillère avant de décider que non, il était peu probable qu'il s'étouffe ou s'empoisonne avec des carottes râpées et des lardons, et enfourna la nourriture avant de retourner à son ordinateur et au rapport d'une des trois bases qu'il était en train d'étudier. Il cliqua sur un lien. [11]
Ses yeux s'agrandirent de surprise.
Il avala de travers.
Et serait mort par asphyxie due à la présence de carottes râpées dans sa trachée si Quatre n'était pas venu lui donner de grandes claques dans le dos, rapidement aidé par Trowa.
Wufei, un micro sourires aux lèvres, commença à se lever pour rejoindre la fête [12] lorsque Heero s'écarta en reprenant son souffle, écarlate, et leur lança un regard noir.
- Vous voulez me décoller les poumons de la cage thoracique, ou quoi ? S'écria-t-il en raclant sa gorge pour dégager ses bronches des bouts de carotte qui n'avaient rien à y faire.
Le chinois lui lança un regard un peu surpris devant son éclat de voix ; si Duo avait eu sur Quatre un effet de décoinçage, déjà assez surprenant en soit, il avait apparemment réussi, à l'insu de tous ceux d'ailleurs, à dégeler Heero-je-suis-la-glaciation-de-Würm-à-moi-tout-seul-Yuy.[13]
Ignorant les yeux scrutateurs du pilote de Shen Long, Heero se remit face à l'ordinateur et changea rapidement de page avant de signaler aux autres :
- Je l'ai retrouvé, il est dans la deuxième base, on y va.
Ce disant il éteignit l'ordinateur et entreprit de rassembler ses affaires, sous les regards bovins des trois autres.
- Sérieux ? [14]Finit par demander Quatre
- Hn. Répondit simplement le japonais.
Il fallut encore quelques secondes aux trois jeunes terroristes pour décider que non, Yuy ne se fichait pas de leur gueule et était plus que sérieux et pour qu'ils se mettent enfin à ranger leurs affaires, dans un bordel que n'aurait pas renié Maxwell lui-même dans ses grands jours.
Le japonais les regarda faire, un peu amusé bien qu'il n'en montra rien, mais surtout inquiet de l'état dans lequel ils allaient retrouver Duo. Car ce qu'il avait vu, sur cette page de rapport, c'était la photographie d'une créature inconnue confiée aux plus éminents scientifiques de Oz. Pas étonnant qu'ils ne l'aient pas retrouvé avant, si ils cherchaient un terroriste adolescent à la place d'un merboy.

[Comme un poisson dans un aquarium!][Lézard, vole!]

[1] Zissi : glouglouglou… … glouglouglou
[2] Shinia : Ca va, pas trop mal à la tête ?? ^^
[3]Zissi : Bah vi, l'est pas grand…
Shinia : plus grand que toi, quand même…
Zissi : Heureusement, tu imagines un pilote de Gundam de 25 cm pour 1,5kg, toi ?
[4]Zissi : J'aime pas les raisins sec… -_-
Shinia : ben t'as tort !
[5]Zissi : J'AAAAAIIIIIIIIIIMMME le basilic !!!
Shinia : Ouais, mais t'en aura plus.
Zissi : Pouqwoi ?? é_è
Shinia : Parce que la dernière fois, t'as passé la nuit à t'acharner sur ton biberon et à m'empêcher de dormir.
Zissi : Sûr, ça donne soif…
[6] Zissi : naaaaaaaan… on n'avait pas remarqué…
Shinia : Que quelqu'un la bâillonne, pitié-_-
Zissi : gaffe à vos doigts, je mords…
[7] Zissi : Sûr, s'il avale le verre…
Shinia : où est mon fusil ?
[8] Zissi : Comment est ce que tu sais quel bruit fait un aspirateur dans une piscine ??
Shinia : ^^ ;;;;;;;; … expérience perso ?
Zissi : O_O
[9] Zissi : Pourquoi est ce que ça me rappelle Shinia en train de manger du chocolat sans m'en donner une miette ?
Shinia : C'est pas bon pour toi, t'façon.
Zissi : N'empêche que t'es bien contente que je t'aide à finir tes boites de chocolat de Noël…
Shinia : Râle pas, c'est bientôt Pâques.
[10] Zissi : C'est-à-dire examen approfondi à la loupe, microscope optique, papier Ph et dosage des vitamines…
Shinia : ^^ ;;;;;;
[11] Zissi : tu m'expliques pourquoi y'a un lien Internet sur ce rapport ?
Shinia : tu me soules… -_-
[12] Zissi : Moi aussi, moi aussi je veux taper sur Heero !!!
Shinia : A tes risques et périls ma vieille.
[13] Shinia : Enfin une petite note pas débile : la glaciation de Würm est la dernière glaciation à avoir eu lieu, jusqu'à -10000 avant JC je crois. Les calottes glaciaires recouvraient alors le nord de l'Europe jusqu'à la chaîne des Alpes pendant son maximum. Devait pas vraiment faire chaud…
Zissi : 'brrrrrrrrr' Je peux venir avec toi sous la couette ?
Shinia : Si tu promets de ne pas boulotter le matelas…
[14] Zissi : Oui, j'ai retrouvé le chat de la mère Michelle
Shinia : Tu te fatigues jamais ?
Zissi : Tu commences à me connaître, non ?
Shinia : c'est justement ce qui me fait peur…