Quelqu'un tapotait sur la vitre, tentant de le réveiller mais Duo ne
voulut pas à offrir ce plaisir à celui qui voulait le tirer de
son lit. Qui qu'il soit. L'américain chercha machinalement ses couvertures
pour se rouler dedans plus qu'il ne l'était habituellement, mais ses
mains ne rencontrèrent que de l'eau.
DE L'EAU !????
Duo sortit brutalement de son sommeil, voulut se relever et se cogna à
un plafond, des murs, un sol, tout autour de lui. Il était enfermé
dans une boîte.
Heu, non. Il était enfermé dans un aquarium. Le genre de ceux
qu'on pouvait voir chez le poissonnier, avec des homards qui crapahutaient au
fond. Sauf que là, la poiscaille, c'était lui. Il avait tout juste
assez de place pour étendre sa queue, la largeur était à
peine suffisante pour lui permettre de se retourner et il ne pouvait pas se
mettre à la verticale. Il n'y avait pas d'ouverture, le couvercle semblant
scellé de l'extérieur, à part une petite grille dans un
angle émettant un faible courant d'eau fraîche. Histoire de maintenir
l'oxygénation de sa prison.
Derrière les vitres il distinguait vaguement deux hommes en blouse blanche
penchés sur des tables de travail. Tout semblait blanc dans la pièce
où il se trouvait, et Duo se surprit à comparer l'endroit a une
infirmerie où un hôpital ; Blanc, impersonnel, propre et désinfecté.
Même l'eau qu'il inspirait avait un vague goût de désinfectant
et de camphre.
L'un des deux hommes se tourna vers lui et, le voyant réveillé,
s'approcha de la vitre. Sa voix était déformée par le passage
du verre et de l'eau, mais tout de même compréhensible.
- Bonjour, toi ! Fit-il en souriant. Ne t'inquiète pas, on ne va pas
te faire de mal. On veut juste savoir ce que tu es. Tu comprends ?
Duo dut se retenir pour ne pas éclater de rire, tant le laborantin en
face de lui était ridicule ! Il parlait d'une manière très
gagatisante, comme s'il s'adressait à un petit enfant ou un animal craintif.
Cela signifiait sans doute qu'ils ignoraient qu'il était un des cinq
terroristes pilotes de Gundams coupable de tous les emmerdements que Oz avait
à subir depuis quelques mois. Il faut dire que même avec beaucoup
d'imagination on pouvait difficilement croire qu'un mec à moitié
poisson et respirant de l'eau découpait les troupes de Oz aux commandes
d'une armure mobile géante.
Il décida de mettre ce point à son profit. On le croyait à
demi stupide, animal, absolument pas humain ? Eh bien, il allait jouer le jeu,
il serait très probablement assez bon comédien pour ça,
ce n'était pas comme si on lui demandait de jouer le rôle d'Einstein.
Luttant pour garder un visage vierge de toute expression, il pencha doucement
la tête sur le côté, suivant les mouvements que faisait la
main de l'homme de l'autre côté de la vitre. Celui-ci, ravi, le
flatta longuement de la voix, comme un maître récompensant son
chien.
Ri-di-cule...
Trowa étouffa un bâillement en pénétrant dans la
pièce, observa un instant le japonais qui pianotait comme un forcené
sur son portable et finit par se racler discrètement la gorge.
Heero fit un bond presque jusqu'au plafond et dévisagea le brun avec
surprise.
- Tu ne m'avais pas entendu arriver ? Demanda celui-ci en levant un sourcil.
Heero devait vraiment être plongé dans ses recherches et s'inquiéter
pour Duo pour ne pas s'être rendu compte d'une présence dans son
dos. C'était plutôt inhabituel, venant de la part de la machine
humaine qu'il était, et le français commença à s'apercevoir
qu'entre Duo et Heero... Il aurait bien aimé dire qu'il y avait quelque
chose, mais doutait de ses capacités à analyser ce genre de situation.
Après tout, si Quatre ne lui avait pas dit clairement ce qu'il ressentait
pour lui en face, il ne s'en serait jamais aperçu. Même si l'arabe
le dévorait des yeux 24 heures sur 24 et que c'était, dixit Duo,
aussi visible qu'un dinosaure au milieu du visage.
- Dans aucune des bases que j'ai infiltrées électroniquement on
ne parle de la capture d'un pilote de Gundam. Murmura Heero en frottant ses
yeux fatigués. Il jeta un coup d'il à sa montre ; 2 heures
du matin.
- Rien non plus à la télévision, sur aucune chaîne.
Il serait plutôt du genre de Oz de se vanter d'une telle capture...
Le japonais étira sa nuque endolorie, en tentant de faire encore fonctionner
ses neurones épuisés. Qu'est-ce qu'il ne donnerai pas pour pouvoir
sortir libérer ses ailes, s'envoler et oublier... Si seulement cela pouvait
l'aider à retrouver Duo... Il se tourna à nouveau vers son écran
et commença une nouvelle série de recherches.
- Qu'est-ce que tu fais ? Fit Trowa de derrière sa mèche.
- J'essaye à autre chose... En prenant la direction qu'avait l'avion
de Oz au moment où j'ai dû cesser de le poursuivre par manque de
carburant, je trouverai peut-être en un plan de vol correspondant, ou
une base se trouvant dans la ligne de vol de l'appareil.
- Tu devrais aller te coucher.
- Pas tant que je ne l'aurai pas retrouvé. Répliqua Heero avant
d'avoir pu s'en empêcher. Mais derrière lui, Trowa ne releva pas.
Le japonais le sentit approcher dans son dos et soudain, le brun se pencha par
dessus son épaule et éteignit l'ordinateur. Heero se retourna
brusquement et lui lança un regard noir made in Yuy qui laissa cependant
le français de marbre.
- Va te coucher. Tu ne le retrouveras pas si tu crames tout tes neurones les
uns après les autres. Si c'était Quatre qui avait été
capturé, je serais probablement dans le même état que toi,
et toi tu m'arracherais de force à mes recherches, non ? On continuera
demain, tous ensemble.
Bouche bée, autant par le fait que Trowa le calme et l'impassible se
mette à parler autant que parce qu'il lui avait donné un ordre,
Heero acquiesça doucement de la tête, se leva et se dirigea vers
sa chambre.
Qui paraissait bien vide sans l'américain en train de ronfler allégrement
dans le deuxième lit.
Duo faisait des bulles [1]. Pas qu'il ait
vraiment la possibilité de faire autre chose, remarquez. Il y avait quelques
centimètres d'air entre l'eau et le couvercle de son aquarium et il se
redressait pour remplir sa bouche et une partie de ses poumons avec. Puis il
se laissait glisser au fond, et relâchait cet air en faisant vibrer ses
cordes vocales au passage.
Et recommençait. Au grand dam des deux scientifiques s'occupant de lui
qui devait supporter ses " brrrrrrrrrrrrr " et ses " baaaaaaaaaaah
" à longueur de temps.
- Il s'ennuie. Fit remarquer celui qui s'obstinait à le gagattiser. L'autre
était beaucoup plus distant et considérait Duo plus comme un objet
qu'un être vivant, rappelant désagréablement à l'américain
le comportement que le professeur J avait vis-à-vis de Heero.
- Il pourrait au moins s'ennuyer en silence. Rajouta l'autre, pince sans rire.
D'ailleurs, Duo le soupçonnait de ne même pas connaître la
signification du mot rire.
- Je ne suis pas sûr que vous apprécieriez d'être enfermé
dans un aquarium d'un mètre sur trois. Fit le premier avec un sourire.
Il se tenait devant les panneaux lumineux recouvrant l'un des murs, observant
les scanners de la poitrine de Duo fixé devant lui, et jetait de temps
en temps un coup d'il à d'autres résultats d'analyses qu'il
tenait dans sa main. Il soupira.
- C'est à se demander comment il fait pour prélever l'oxygène
de l'eau.
- Comment ça ? Demanda l'autre en se retournant. Tout en faisant mine
de toujours barboter dans son jus, Duo dressa l'oreille, sachant que ce qui
allait suivre pourrait être intéressant pour lui ; s'il pouvait
comprendre un peu ce qu'il était...
- Et bien
Le physiologiste se gratta la tête, rajoutant encore quelques
épis à ses cheveux blonds, gras et mal coiffés. Déjà,
ses alvéoles pulmonaires sont histologiquement identiques aux notre :
elles communiquent toutes entre elles et sont bordées d'un épithélium
simple squameux, les pneumocytes de type I. Mais je n'arrive pas à trouver
le moindre pneumocyte de type II, qui produisent normalement le surfactant nécessaire
pour augmenter la compliance et faciliter le mouvement respiratoire.
Il baissa la tête vers ses notes et les feuilleta d'un air songeur.
- L'eau qu'il inspire peut jouer ce rôle, non ? Proposa l'autre en fronçant
ses sourcils broussailleux.
- Théoriquement oui, s'il possédait des branchies je ne m'en inquiéterai
pas mais
on ne peut pas prélever de l'oxygène dans l'eau
avec des alvéoles pulmonaires, c'est ridicule !
- Je croyais que c'était possible. Je veux dire, je ne suis pas spécialiste,
c'est vous le physiologiste, moi j'étudie ses gènes, mais il me
semble que l'intérieur des bronches doit avoir un degré d'humidité
élevé pour permettre le bon déroulement de la respiration.
- Oui, mais le problème n'est pas là. Le problème est physique
! La solubilité du dioxygène dans l'eau est très faible,
et la densité de l'eau est bien plus élevée que celle de
l'air : avec notre système respiratoire de poumon, il faudrait accélérer
et décélérer une grosse masse pour au final prélever
peu d'oxygène ! Et en plus, la viscosité de l'eau est énorme
: la résistance à l'écoulement serait bien trop grande
; il faudrait bouger une masse 25000 fois plus grande que celle de l'air pour
en extraire suffisamment d'oxygène !
Le généticien gratta machinalement le bouc qu'il portait sur le
menton.
- Mais alors, comment font les poissons ?
- C'est un système totalement différent. Soupira le blond. Les
branchies vont dans l'eau et ce n'est pas l'eau qui va dans les branchies. Et
il y a un pompage constant d'eau : les poissons l'avalent par la bouche et la
recrachent par les ouïes, derrière. Il n'y a pas le problème
de remplir les sacs pulmonaires pour ensuite les vider. Et les poissons ont
un système d'extraction particulièrement efficace : l'échange
des gaz entre le sang et l'eau se fait à contre courant
J'ignore
si c'est le cas chez lui
Les deux scientifiques restèrent silencieux quelques instants, réfléchissant
à une éventuelle solution qui arrangerai leur problème.
L'interdiction qu'ils avaient reçu de le disséquer leur semblait
soudainement difficile à respecter.
Finalement, tout deux retournèrent à leur plan de travail respectif,
le généticien soufflant à l'autre que lui, au moins, avait
des résultats, même s'il était dans une impasse. Génétiquement
parlant, il n'avait encore rien trouvé. [2]
Duo poussa un soupir glougloutant plus fort que les autres. Autant pour lui,
il n'avait rien compris.
- Qu'est-ce que ça donne ? Annonça Quatre en pénétrant
dans la pièce, disparaissant presque [3]
derrière son plateau chargé de nourritures diverses. Le dit plateau
étant soudainement assailli par trois adolescents affamés, râlant
pour la forme contre le régime végétarien auquel le jeune
arabe les contraignait. Mais ils n'avaient qu'à faire les courses eux
même s'ils n'étaient pas contents.
- On a trouvé trois plans de vol pouvant correspondre à la direction
qu'avait pris l'avion. Fit Wufei entre deux bouchées de taboulé.
Il fit la grimace en découvrant que le petit blond y avait allégrement
ajouté plusieurs poignées de raisins secs [4],
et entreprit de faire le tri.
- Cela nous mène à trois bases différentes, mais nous ne
savons pas encore laquelle c'est. Pour l'instant on cherche si l'appareil provenant
des installations détruites des Pyrénées s'est posé
dans l'une d'elles, mais...
Heero baissa la tête, découragé et enfourna sans y prêter
attention une pleine de cuillerée de salade tomates mozzarella, mâchant
machinalement la nourriture. Histoire de nourrir son corps. Et manqua de s'étouffer
en sentant brusquement un goût acide et épicé sur sa langue.
Alors qu'il se précipitait sur un verre d'eau et une tranche de pain,
Quatre haussa les épaules, amusé, et répondit au regard
interrogateur des deux autres.
- Du basilic [5]. On en met en petites quantités
dans les salades pour l'assaisonnement. Mais les feuilles entières que
Heero vient de mâcher consciencieusement étaient là pour
la décoration...
- Oh, fit Wufei en rebaissant le nez sur son activité de triage. Tu dois
être drôlement distrait pour manger la déco, Yuy.
- Il s'inquiète pour Duo [6]. Rajouta
Quatre d'un ton désinvolte. Le japonais parti en une grande quinte de
toux, s'étouffant avec le verre d'eau[7]
qu'il était en train de boire à grandes gorgées, et tourna
vers le jeune arabe un regard noir je-vais-te-tuer-tu-vas-souffrir. Qui resta
sans effet face aux sourires narquois des trois autres.
Ils restèrent ainsi quelques minutes, s'affrontant en silence, le temps
sans doute pour que Heero cesse de se prendre pour une langoustine ébouillantée,
et soudain, un grondement sourd, semblable au bruit que ferait un aspirateur
dans une piscine [8], se fit entendre. Les
regards se tournèrent vers Trowa qui, virant à l'écarlate,
demanda d'un ton gêné :
- Je peux avoir mes protéines animales ?
Quatre poussa un soupir plus gros que lui en sortant de derrière un plat
de salade verte une assiette de cuisses de poulet. Pour laquelle deux asiatiques
se mirent soudain à supplier Trowa pour qu'il les laisse piocher dedans.
Le physiologiste ouvrit une petite trappe sur le couvercle de l'aquarium et
fit glisser à l'intérieur les trois poissons qu'on venait d'apporter
des cuisines. Ils étaient déjà éviscérés
et avaient la taille d'une truite, enfin c'est ce qui supposait Duo qui n'avait
jamais vu une truite de sa vie. Il cessa de faire des bulles et attrapa les
trois petits corps écailleux qui coulaient lentement vers le fond, se
jurant de ne plus jamais manger de poisson si un jour il sortait de la. Évidemment,
s'il voulait se faire passer pour une créature
" naturelle
", il fallait qu'il mange autre chose que des hamburgers et des hot dog,
mais il avait eu du mal, surtout la première fois qu'on lui avait amené
son repas, de ne pas faire une grimace de pur dégoût en mordant
dans la chair fine et même pas cuite des poissons. Super beurk.
Il releva le nez de son repas, mâchant consciencieusement, et faillit
s'étouffer en voyant le physiologiste devant son ordinateur en train
de manger une part de pizza dégoulinante de fromage fondu. Se collant
sur la vitre, Duo se mit à baver comme il n'aurait pas cru que ça
puisse être possible devant une simple tranche de pizza quatre-saisons.
Le résultat n'aurait pas été moindre si ça avait
été Heero en train de lui faire un langoureux strip tease, et
le merboy se retint de justesse de gémir lorsqu'il vit le scientifique
se lécher consciencieusement les doigts. [9]
Si CA ce n'était pas de la torture, hein...
Heero jeta un coup d'il suspicieux [10]
au contenu de sa cuillère avant de décider que non, il était
peu probable qu'il s'étouffe ou s'empoisonne avec des carottes râpées
et des lardons, et enfourna la nourriture avant de retourner à son ordinateur
et au rapport d'une des trois bases qu'il était en train d'étudier.
Il cliqua sur un lien. [11]
Ses yeux s'agrandirent de surprise.
Il avala de travers.
Et serait mort par asphyxie due à la présence de carottes râpées
dans sa trachée si Quatre n'était pas venu lui donner de grandes
claques dans le dos, rapidement aidé par Trowa.
Wufei, un micro sourires aux lèvres, commença à se lever
pour rejoindre la fête [12] lorsque
Heero s'écarta en reprenant son souffle, écarlate, et leur lança
un regard noir.
- Vous voulez me décoller les poumons de la cage thoracique, ou quoi
? S'écria-t-il en raclant sa gorge pour dégager ses bronches des
bouts de carotte qui n'avaient rien à y faire.
Le chinois lui lança un regard un peu surpris devant son éclat
de voix ; si Duo avait eu sur Quatre un effet de décoinçage, déjà
assez surprenant en soit, il avait apparemment réussi, à l'insu
de tous ceux d'ailleurs, à dégeler Heero-je-suis-la-glaciation-de-Würm-à-moi-tout-seul-Yuy.[13]
Ignorant les yeux scrutateurs du pilote de Shen Long, Heero se remit face à
l'ordinateur et changea rapidement de page avant de signaler aux autres :
- Je l'ai retrouvé, il est dans la deuxième base, on y va.
Ce disant il éteignit l'ordinateur et entreprit de rassembler ses affaires,
sous les regards bovins des trois autres.
- Sérieux ? [14]Finit par demander
Quatre
- Hn. Répondit simplement le japonais.
Il fallut encore quelques secondes aux trois jeunes terroristes pour décider
que non, Yuy ne se fichait pas de leur gueule et était plus que sérieux
et pour qu'ils se mettent enfin à ranger leurs affaires, dans un bordel
que n'aurait pas renié Maxwell lui-même dans ses grands jours.
Le japonais les regarda faire, un peu amusé bien qu'il n'en montra rien,
mais surtout inquiet de l'état dans lequel ils allaient retrouver Duo.
Car ce qu'il avait vu, sur cette page de rapport, c'était la photographie
d'une créature inconnue confiée aux plus éminents scientifiques
de Oz. Pas étonnant qu'ils ne l'aient pas retrouvé avant, si ils
cherchaient un terroriste adolescent à la place d'un merboy.
[Comme un poisson dans un aquarium!][Lézard, vole!]
[1] Zissi : glouglouglou
glouglouglou
[2] Shinia : Ca va, pas trop mal à la tête ??
^^
[3]Zissi : Bah vi, l'est pas grand
Shinia : plus grand que toi, quand même
Zissi : Heureusement, tu imagines un pilote de Gundam de 25 cm pour 1,5kg, toi
?
[4]Zissi : J'aime pas les raisins sec
-_-
Shinia : ben t'as tort !
[5]Zissi : J'AAAAAIIIIIIIIIIMMME le basilic !!!
Shinia : Ouais, mais t'en aura plus.
Zissi : Pouqwoi ?? é_è
Shinia : Parce que la dernière fois, t'as passé la nuit à
t'acharner sur ton biberon et à m'empêcher de dormir.
Zissi : Sûr, ça donne soif
[6] Zissi : naaaaaaaan
on n'avait pas remarqué
Shinia : Que quelqu'un la bâillonne, pitié-_-
Zissi : gaffe à vos doigts, je mords
[7] Zissi : Sûr, s'il avale le verre
Shinia : où est mon fusil ?
[8] Zissi : Comment est ce que tu sais quel bruit fait un
aspirateur dans une piscine ??
Shinia : ^^ ;;;;;;;;
expérience perso ?
Zissi : O_O
[9] Zissi : Pourquoi est ce que ça me rappelle Shinia
en train de manger du chocolat sans m'en donner une miette ?
Shinia : C'est pas bon pour toi, t'façon.
Zissi : N'empêche que t'es bien contente que je t'aide à finir
tes boites de chocolat de Noël
Shinia : Râle pas, c'est bientôt Pâques.
[10] Zissi : C'est-à-dire examen approfondi à
la loupe, microscope optique, papier Ph et dosage des vitamines
Shinia : ^^ ;;;;;;
[11] Zissi : tu m'expliques pourquoi y'a un lien Internet
sur ce rapport ?
Shinia : tu me soules
-_-
[12] Zissi : Moi aussi, moi aussi je veux taper sur Heero
!!!
Shinia : A tes risques et périls ma vieille.
[13] Shinia : Enfin une petite note pas débile : la
glaciation de Würm est la dernière glaciation à avoir eu
lieu, jusqu'à -10000 avant JC je crois. Les calottes glaciaires recouvraient
alors le nord de l'Europe jusqu'à la chaîne des Alpes pendant son
maximum. Devait pas vraiment faire chaud
Zissi : 'brrrrrrrrr' Je peux venir avec toi sous la couette ?
Shinia : Si tu promets de ne pas boulotter le matelas
[14] Zissi : Oui, j'ai retrouvé le chat de la mère
Michelle
Shinia : Tu te fatigues jamais ?
Zissi : Tu commences à me connaître, non ?
Shinia : c'est justement ce qui me fait peur